Annecy le Vieux (74940)
La résidence du CROUS & restaurant universitaire
porte le nom de Tom Morel, héros des Glières
qui fut aussi CP. des Cigognes à la 1ère Lyon SdF.
(voir à Thuy ci-dessous).
12 avenue Lucien Boschetti
Salle Paul Thisse
Ami de Jacques Copeau, Commissaire adjoint à la Route pour le District d’Annecy où Paul Thisse lança des comédiens routiers.
2 rue de la Libération
plaque explicative du corps franc SIMON
pseudonyme de son fondateur François SERVANT,
routier à la 18e Lyon
mortellement blessé au combat le 23 janvier 1944,
mort certainement le lendemain (son corps n’a jamais été retrouvé).
Voir aussi leur monument à St Martin Bellevue (74370).
Cran-Gevrier (74962)
A Annecy le quartier du 27e BCA porte le nom de son héros : Tom Morel, chef résistant des Glières
qui fut aussi CP. des Cigognes à la 1ère Lyon SdF.
(voir à Thuy ci-dessous).
Rue Marianne Cohn
De nationalité allemande, elle fut aussi avec les Éclaireuses Israélites de France à Moissac, décorée de la croix de Guerre 1945.
Elle sauva plus de 200 enfants avant d’être fusillée à 22 ans.
Sa tombe est située à La Tronche (38700).
Une plaque à Grenoble la mentionne aussi avec les EIF. Un jardin portant son nom a été inauguré par F. Mitterrand à Jérusalem en 1982, ainsi qu’une école à Berlin-Tempelhoff.
Chapelle à l’entrée du hameau des Albertans
construite avec des scouts belges
en 1988 pour le centenaire de la mort de St Jean Bosco.
Et autel de plein-air (avec plaque)
construit par les Compagnons SGdF en 2005
dans l’amphithéâtre "Chapelle de Verdure".
Ecole Tom Morel (voir à Thuy ci-dessous).
Plaque sur la maison où il a été tué
et monument dédié.
42, avenue de la gare
Stèle du "square Jacques LALANDE"
(enterré à Thuy voir ci dessous)
Plaque scoute dans l’escalier extérieur du local
Annecy ouest : rue Tom Morel (voir ci-dessous à Thuy).
Dans l’église St Joseph du hameau de Chedde,
vitrail de Raphaël Lardeur en 1936
avec ce qui ressemble à un scout (ou un berger ?)
agenouillé à la crèche tenant son chapeau 4 bosses !
Nécropole Nationale de Morette, sur D.909
Cimetière du Maquis des Glières
Deux chefs scouts (au moins) y reposent côte à côte : Tom MOREL et Jacques LALANDE
Tom MOREL : Né le 1 août 1915, il fut scout et Chef de Patrouille des Cigognes à la 1ère Lyon (collège St Joseph des Jésuites, rue St Hélène). Marié le 12 novembre 1938, il rejoignit le 27ème Bataillon de Chasseurs Alpins à Annecy.
Durant l’occupation, il entre dans la résistance et en devient un pur symbole avec ceux du plateau des Glières, Il y trouve la mort le 10 mars 1944. Il a été enterré au milieu de ses soldats, là où maintenant on peut visiter un petit musée de la Résistance savoyarde (ouvert du 1er juin au 15 septembre), près de Thones sur la D.909 au Nord-Est d’Annecy.
Chef admirable, il écrivait :
"Je cultive le prestige, non pour une vaine gloire, mais pour élever les âmes vers Jésus...".
(cf. Livre aux éditions Fayard / Sarment, et articles disponibles au Mémorial de Riaumont.
& livre 100 Scouts morts pour la France p.233-235)
Jacques LALANDE : Né le 23 décembre 1919, fils d’officier, Jacques Lalande fut louveteau à Paris dès 1927, scout à la troupe René Le Berthe de Rouen en 1931 puis à Caen en 1935, enfin routier au clan des Brutions du Prytanée de La Flèche, où il prit son « départ Routier » le 31 août 1937 (camp de clan en Bretagne).
Après avoir intégré Saint CYR, il est blessé à la tête de son unité, lors des combats de mai 1940. Fait prisonnier, il s’évade et participe à la reconstitution du 27ème Bataillon de Chasseurs Alpins avec Tom Morel.
Passant avec 120 de ses hommes à travers les mailles du filet allemand qui encerclait le Plateau des Glières, il est arrêté un mois plus tard et meurt sous la torture le 28 avril 1944, sans avoir livré aucun de ses camarades. Il avait 23 ans.
Documentation sur Jacques Lalande fournie par Daniel Petit et reprise dans son article de la revue "Scoutisme et Collections" (N°84 de juillet 2006), disponible au Mémorial.
La Corniche des Brutions 1995-1997 porte le nom de "Promotion Lieutenant Lalande".
Un mémorial avec son nom se trouve en bordure de route D 909 (2 km après ALEX, avant Morette) où il a été fusillé.
Extraits du cérémonial des Scouts de France pour le Départ Routier :
" ...Rouge, couleurs des routiers, couleur de sang et d’amour,
pour que tu n’épargnes ni l’un ni l’autre au long des jours que Dieu te donnera.
Un routier qui ne sait pas mourir n’est bon à rien...."
Calvaire en bois
restauré par des scouts d’Europe.
Sur le bord de D909, à 700 m est du village,
Un monument dédié à Jacques LALANDE,
ainsi qu’à Pierre Bastian avec qui il a été fusillé, en cet endroit.
Dans le bois au-dessus à 100 m. derrière
(avec un petit chemin d’accès jusqu’à la clôture d’un pâturage)
se trouve l’ancien emplacement de leur fosse provisoire
(marquée comme une tombe).
(Voir aussi les clichés de Jean Mignot )
Ecole Tom Morel (voir ci-dessus à Thuy).
Cimetière
avec croix scoute
et inscription :
"fondateur des scouts
de la région de Cluses"
85 rue de la Garette
Boulodrome "Pierre Devant"
fondateur des scouts de Cluses
voir aussi ci dessous (Taninges) sa plaque à la Croix à la Pointe de Marcelly.
2204 Avenue des Glières
Entraide Internationale des Scouts de Cluses
avec ses nombreux camions éponymes, et ses clubs sportifs.
(Dépôt vente également à Meytet, 74960 - Annecy)
Sur le ruisseau des Courbes, en bordure ouest de la commune, sur le chemin montant à Fond-Dessous
passerelle des Coutasses lancée en juillet 2002
par la municipalité (bases, béton et métal)
et les scouts de France d’Annecy (pour le bois)
Au carrefour de la D1203 et de la D14
monument au corps franc « Simon »,
avec photo de François SERVANT
routier à la 18e Lyon
(pseudonyme du fondateur de ce corps franc
qui sera entièrement anéanti).
François Servant fut
mortellement blessé au combat le 23 janvier 1944,
mort certainement le lendemain (son corps n’a jamais été retrouvé).
Au cimetière, carré K (en face de la tombe de Roger Frison-Roche !)
Tombe de Jean Ott en forme de montagne portant un médaillon circulaire avec la Croix scoute et la devise "Servir"
Ce scout de France, né en 1927, est mort en montagne en 1948.
Impasse des Eclaireurs, et Chemin des Eclaireurs (le long du Laudon)
en souvenir de la grande base des EEdF sur le lac d’Annecy,
sur laquelle se trouve aujourd’hui une stèle
"à notre ami René Tulpin
les EEDF savoyards"
(voir aussi sa femme Claire Mollet).
NB : avant la guerre de 1914-1918, Saint-Jorioz était la destination des Eclaireurs mâconnais (cf. carte postale ci-dessous)
(sur la commune de Taninges)
au sommet de la Pointe de Marcelly (2000 m) :
croix des scouts de Cluses (voir ci-dessus),
sur fond de Mont Blanc.
Avec plaque en mémoire de Pierre Devant.
Au départ des télésièges "La Côte"
à 3 km au nord-est de la ville,
calvaire érigé pour Maurice PÉPIN,
routier Eclaireur de France à Vauzelles (58)
abattu le 20 mai 1944 en ce lieu
alors qu’il venait d’échapper
à l’encerclement des Glières.
Au dessus d’Evian, 15 km. Sud-Est
Calvaire
Sur le sommet de la Dent d’Oche
Le premier calvaire scout était en bois et fut monté à 2.225 mètres d’altitude
par les routiers de Thonon (cf. La Route du 15 avril 1944 p.180)
avec incrustation d’une Croix potencée en cailloux blanc sur le socle.
Une statue de la Vierge fut ensuite érigée en 1949 au sommet de la dent d’Oche.
Elle fut par la suite détruite par la foudre et remplacée par une croix en fer forgé le 17 octobre 1981. La croix fut construite par un artisan de Bernex. Elle a ensuite été portée depuis la Fétiuère par Pierre Mercier puis bénie par le père Dohu le 4 septembre 1982. Son embase a été modifiée après que la foudre l’eut éclatée pour permettre au fer de la croix d’être en contact direct avec le sol.
Plaque
Remarquer la croix potencée sur la plaque du Club Alpin Français
à la mémoire de Jean LAPEYRERE chef à Bourg en Bresse
"tombé le 28 juillet 1939 à la tête de ses scouts."
Thorens-Glières : salle Tom Morel (voir à Thuy ci-dessus).
Chapelle Notre Dame de la Paix du Monde
Construite par Louis Faurobert, ses Routiers et d’autres jeunes dans la Combe de Doran entre 1950 et 1957
Extraits de " Mémoire du scoutisme" (p.146) :
En 1949, Louis Faurobert découvre par hasard, en amenant ses deux fils à leur camp scout de Sallanches en Savoie, que les bergers des hauts alpages de la montagne de Doran n’ont pas de chapelle pour pratiquer leur vie chrétienne pendant les longs mois d’été. A son retour à Paris il propose à ses routiers du Clan d’en édifier une au titre d’une "entreprise route" ! Mais l’affaire semble une "mission impossible" compte tenu du site où devrait s’élever cette chapelle ; les garçons, interrogés sur l’opportunité de réaliser une telle entreprise, hésitent et semblent abandonner l’idée de leur chef.
Cependant, la proposition fait mouche au Q.G. où le CNRA, Pierre Roux s’en fait le propagateur. La presse scoute et la revue "La Route" donnent au projet un certain retentissement et le font connaître sous l’appellation d’une édification à Notre Dame de la Paix. Le moment est crucial car c’est l’époque de la "guerre froide" et justement les circonstances semblent remettent la paix du monde en question. L’idée alors rebondit et soulève une vague d’enthousiasme, d’abord parmi les autres clans, (comme celui des Beaux-Arts, évidemment intéressé) et aussi parmi les autorités religieuses comme le cardinal Feltin, l’évêque d’Annecy, Mgr Cesbron ou Mgr Loutil, plusieurs académiciens et d’autres mouvements de jeunesse. Après concertations, réunions techniques et galas de bienfaisance pour trouver des fonds, les travaux débutèrent pendant les vacances de 1950.
Pendant sept années, au cours des vacances d’été, avec des concours divers et des soutiens de tous bords dont celui de Paul-Emile Victor (voir article de "Mémoire du scoutisme" à ce nom) qui prêta un treuil, Louis Faurobert, devint le responsable de toutes les coordinations. Avec ses routiers, aidés par des centaines de volontaires de la Route venant de toute la France, qui restaient de quelques jours à deux ou trois semaines. Ils furent rapidement relayés par des routiers et des jeunes gens venus de l’Europe, mais aussi de l’Inde ou de l’Amérique.
Notre Dame de la Paix du Monde fut un bouquet d’offrandes de tous les pays. Dix-huit cents jeunes de plus de quinze nations vinrent à Doran offrirent leur travail bénévolement. Certains soirs le Notre Père fut récité en quinze langues. C’est ainsi, alors que le scoutisme était interdit en Espagne à cette époque, on vit des Phalangistes venus de Barcelone travailler côte à côte avec les Routiers français. Même des handicapés, amputés tinrent à faire partie de cet admirable assaut de générosité. Tous s’échinèrent avec des moyens de fortune et dans des conditions très dures à élever cette chapelle dans la montagne de Doran. Beaucoup de matériaux et même la statue de la Vierge( 650 kg.), la table d’autel (400 kg.) nécessitèrent une arrivée par delà une dénivellation de plus de 1.000 mètres, grâce au treuil, dont il fallut changer le moteur.
Jamais le camp des bâtisseurs ne manqua d’aumôniers permanents en plus de ceux montés avec leurs unités. La messe fut célébrée chaque jour sur le chantier sur un rocher servant d’autel. Il n’y eut aucun accident à déplorer et quand le treuil fut arraché à son support sous le poids de la Vierge, le scout qui se tenait près du moteur venait, la seconde d’avant, de quitter la place, tandis que le levier de l’appareil qui aurait du déchirer sa cuisse s’était fiché dans le support.
Le Souverain Pontife, à qui fut remis une maquette de la chapelle tint à accueillir les équipes de cette construction à Castel Gandolfo en 1957 et à les bénir. La chapelle fut finalement inaugurée solennellement le 5 août 1957 par Mgr. Cesbron, évêque d’Annecy, arrivé en hélicoptère, accompagné des autorités civiles, religieuses et militaires, tandis que des centaines de personnes étaient montées et assistèrent dans une prairie aux cérémonies sous un soleil éclatant.
Suite à l’affaire des Cercles St Thomas d’Aquin, après avoir publié dans la revue le Chef que Doran « devenait l’œuvre privée de Louis Faurobert et n’était plus sous le patronage des Scouts de France. », les Scouts et Guides de France y ont néanmoins récemment posé une plaque sur une grande croix.
Une brochure "La Chapelle de Doran" avec photos était parue en 1960 aux Nouvelles Editions Latines dans la collection "Art et Tourisme" et un film de sa construction a été retranscrit dans une vidéo (à commander à M. Pierre Monet BP 33 169 rue d’Alésia 74014 Paris). Aujourd’hui, la chapelle de Doran existe toujours , on peut s’y rendre en 4x4 par la piste qui mène aux alpages et à un vaste refuge ouvert à, partir du mois de mai (mais fermé l’hiver).
Calvaire des sanatoriums, avec plaque au pied, portant curieusement 2 croix potencées...
Ce calvaire a été érigé l’an 1945
par les malades des villages-sanatoriums
en témoignage de leur commune espérance et en souvenir de :
David REBAUDO mort pour la France en 1941 (en fait, le 7 juin 1940)
Gérard de FONTENAY officier FFI tué à l’ennemi le 22 août 1944
Alain BUDES DE GUÉBRIANT fusillé par les Allemands le 4 août 1944
Geoffroy et Guy de LA BOURDONNAYE morts pour la France les 30 janvier et 10 mai 1944
(en fait, Geoffroy de la Bourdonnaye a été tué le 30 janvier 1945, et Guy mort en déportation le 10 mars 1944)
Gérard de Fontenay du Corps francs Vengeance au maquis du Loiret était Scout de France à la 5e Paris.
A 200 m. l’ ancien sanatorium reconverti en grande résidence a pris le nom de Fontenay.
:crayon N’hésitez pas à nous signaler vos découvertes !
Le jeu de piste continue...