Rue Marcel Leboucher
fondateur du scoutisme à Caen.
Rue des frères Michaut
Jean MICHAUT était chef de Groupe des Eclaireurs de France à Caen
(victime civile du 10 juillet 1944).
Le Dojo,
5 rue du champ Saint-Gilles
porte le nom de Jean Deuve.
Pour découvrir cette belle figure de scout de Brest,
véritable « chevalier de France » à la vie extraordinaire,
voir sur le site de l’Ansfac ou dans la revue de Riaumont.
Au carrefour entre la D8 et la rue des Tilleuls,
oratoire à Notre-Dame de la Route, selon le modèle de Charles Jacob.
(La statue actuelle a remplacé après-guerre l’ancienne qui n’était pas dédiée à la Route).
A la suite de la destruction du village lors du Débarquement de Normandie,
la plaque indique :
Nous avons fait, comme Elle,
les routes de l’exode
MERCI à Notre Dame de la Route
pour la protection accordée
1944-1949
Avenue Raymond Triboulet
Homme politique connu (droite gaulliste), et académicien des sciences morales et politiques.
Il fut dans sa jeunesse Entraîneur Catholique de St Honoré d’Eylau avec le Chanoine Cornette (cf. légende sous la photo)
Face à l’aérogare de Caen-Carpiquet
monument commémoratif à tous les aviateurs formés en ce lieu
et morts en Algérie.
Parmi eux :
- Michel BARRELYS
scout à la 90è Paris et chef à la 109è Paris SdF,
observateur aérien dans un Brousard abattu le 28 août 1957 à Saint-Denis du Sig.
- Bernard COURTOIS scout de France (du côté de ?) Versailles, observateur aérien abattu le 5 août 1957 à Ouled Sidi Abid.
- Christian DESFORGES,
scout de France au groupe parisien de Massillon,
observateur aérien mort pour la France le 28 mai 1959.
- Alain GOUREAU
scout de France à Reims, abattu à Frenda le 26 avril 1958.
- Nicolas RUMEAU scout à la 1ère Paris, observateur aérien mort pour la France en service aérien commandé le 10 avril 1957 à Sétif.
Le stade porte le nom d’Henri SANSON, qui habita la commune.
Chef de troupe Eclaireur de France à Douai, mort en déportation.
Au square Fairant,
plaques des victimes civiles du Débarquement de Normandie, tuées par fait de guerre (490 noms)
parmi lesquelles on repère RIACCHI Jean, scout de France à la 6e Neuilly
tué lors du bombardement de Falaise le 7 juin 1944.
Rue Marcelle HARICOT
Guide de France, jeune résistante de 18 ans, Croix de Guerre 1939-1945
(citée dans Guide de France n°222, décembre 1948, p.27 ci-dessous)
Dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, des parachutistes britanniques et canadiens sont largués par erreur dans le secteur de Blonville-sur-Mer. Un habitant, Paul Haricot rassemble 19 hommes et envisage de les confier à la résistance caennaise. Sa fille Marcelle, âgée de 18 ans propose à son père de guider les parachutistes à travers les lignes allemandes. Au bout de 5 jours, le petit groupe atteint Argences sans se faire repérer. Marcelle Haricot a accompli sa mission avec brio.
Léonard Gilles, commandant la compagnie « FFI Scamaroni » veut prévenir le commandement britannique de l’existence de l’îlot sanitaire de Saint-Étienne Bon Sauveur pour qu’il ne soit pas bombardé. Plusieurs agents de liaison ont essayé de passer, en vain. Marcelle Haricot accepte la mission.
La jeune femme, munie de sa carte d’identité maquillée et des messages cousus dans sa ceinture, longe le canal de Caen à la mer en se dissimulant dans les herbes hautes pour échapper aux Allemands. Elle atteint le château de Bénouville. L’information est transmise aux Britanniques : l’îlot sanitaire est épargné par les bombardements. Marcelle Haricot ne revient à Caen que le 9 juillet avec les premiers libérateurs.
Marcelle Haricot est décédée en avril 2015 à 94 ans. Sa sœur Simone a fait don de ses effets personnels au Mémorial de Caen (cf. photo ci jointe).
:crayon N’hésitez pas à nous signaler vos découvertes !
Le jeu de piste continue...