Meuse

mardi 8 août 2017

Bar le Duc (55000)

Rue Chanoine Marcel Monflier

Fondateur des scouts de France à Sampigny (voir ci-dessous).

7 Rue Francois de Guise

JPEG - 228.7 ko L’espace Saint-Louis et Tribunal administratif ont pris place dans l’ancien collège Saint-Louis
dans les caves duquel se trouvait le local scout de la troupe du collège,
avec fresque d’un chevalier (inspiré d’un dessin de Pierre Joubert),
et plafonnier en forme de croix scoute avec lys.
(carte postale ayant circulé en 1971) Qu’en reste-til ?

Tannois (55000)

Grande croix en bois, avec croix potencée gravée au cœur
(visible depuis la RN135).
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Installée le 3 avril 1949 par les scouts de Ligny-en-Barrois sur un lieu de feux de la St Jean.

La croix mesurait cinq mètres de hauteur, elle était taillée dans un beau chêne offert par un marchand de bois des environs.

Malheureusement des vandales l’ont tronçonnée en 1980 ! En octobre de la même année, les Scouts de France de Bar-le-Duc en ont réinstallé une sur le même socle (avec croix dans la pierre) qui est celle qu’on peut voir aujourd’hui.

Le belvédère avec table d’orientation offre aussi une vue imprenable sur une partie de la vallée de l’Ornain et vers Loisey et Culey.
JPEG - 796.3 ko

Behonne (55000)


Rue du Sous-Lieutenant Morel, héros des Glières
qui fut aussi CP. des Cigognes à la 1ère Lyon SdF.

Verdun (55100)

Ossuaire de Douaumont

Pierre gravée A l’entrée, dans la première alvéole de droite, pierre gravée portant une inscription des Éclaireurs de France.

Si l’on sait de façon indiscutable que de nombreux éclaireurs issus de mouvements créés bien avant la Grande Guerre, sont tombés au Champ d’Honneur, mais on ignore encore la raison de cette mention égyptienne...

Qui pourra nous renseigner ?

Cimetière

JPEG - 155.2 ko JPEG - 221 ko Au cimetière de Glorieux (à l’Est de Verdun)
tombe de l’abbé Jules LAURENT,
avec une magnifique croix scoute timbrée de l’Hostie
Quelqu’un pourra-t-il transmettre l’inscription qui est gravée sous cette croix scoute ?

Fils du colonel Laurent -commandant le 10e régiment de chasseurs en garnison en 1914 au quartier Harville à Sampigny. Il commença ses études au petit séminaire Saint-Jean de Glorieux avant de poursuivre au grand séminaire de Verdun. Le 23 avril 1943, il y fut ordonné prêtre à la cathédrale.
Aumônier de la 1è Stenay où il fut nommé.
FFI il transmettait des messages à l’aide de pigeons voyageurs aux chefs clandestins de la résistance.
Il fut fusillé le 30 août 1944 près du tunnel de Tavannes à Vaux devant Damloup (55400)
à l’âge de 26 ans

Bonzée en Woëvre (55160)


Plaque
Rue Jean Bernier
et
plaque sur l’église, avec insigne scout.

Jean BERNIER fit sa promesse et pris son départ Routier dans un camp de prisonniers en Allemagne, avant d’y décéder.

Extraits du livre 100 Scouts morts pour la France ( p.47-51) :

JPEG - 40.6 ko Jean Bernier n’est pas encore scout quand il part pour Verdun (le 12 septembre 1938), à l’âge de 18 ans, venant de s’engager pour trois ans au IVe régiment des tirailleurs marocains. Mais il applique déjà le premier principe des S.D.F. (« Le scout est fier de sa foi et lui soumet toute sa vie »). Dès le premier dimanche, il se rend à la messe avec un camarade. Mais à son retour, il est pris violemment à part
« Oui, je suis catholique et pratiquant, je suis fier de ma foi. Ces principes, mes parents me les ont donnés, je leur en suis reconnaissant. Rien, jamais, ne me fera abdiquer ! »

Cela suffit : son sourire, sa franchise, sa bonté et sa serviabilité feront le reste, lui attirant la sympathie de tous. Dès le plus jeune âge, dira sa sœur, il trouvait toujours « le mot qui console ou rassure, la parole qui remonte le moral ».

Cependant la guerre est déclarée. C’est la submersion de la Belgique, puis Dunkerque par où Jean se trouve évacué. Il revient en France pour se faire prendre comme prisonnier. Il est emmené au Stalag IV G de Godesberg au sujet duquel il écrit : « Chez nous, les cochons eux-mêmes sont mieux traités. » Puis les prisonniers de guerre sont transformés en travailleurs civils à la suite des bombardements répétés de la ville de Cologne : c’est le kommando 624 où il impose aux Allemands le respect des Français.

Le kommando 624

Jean Bernier C’est là, fin 1940, qu’il rencontre le scoutisme à travers un groupe de catholiques animé par Roland Gallais et Louis Courrier. Ce groupe militant qui organise des cercles d’études a même obtenu la présence d’un aumônier, l’abbé basque Harignordequy, qui arrive le 5 mai 1941. Au kommando 624, l’action des catholiques s’impose. Certains groupes ou cellules subversives se trouvent contrées par ces militants formés, qui portent la contradiction mais aussi l’exemple partout. L’assistance à la messe passe rapidement de 150 à 400 et 450. Les activités (cercles, clan, chorale, orchestre...) se multiplient.

Jean veut être scout. Il fait sa promesse le 6 septembre 1941 devant une assistance émue, qui sent combien son engagement est profond. « Dans cette promesse, écrit-il, je voudrais garder et découvrir de plus en plus le vrai devoir de catholique, prêt à servir dans les rangs de ceux qui se donnent... Je me suis lancé dans la voie du scoutisme pour apprendre à mieux aimer et servir Dieu. »

Mais en décembre 1941 le groupe essaime. Et l’aumônier appelle Jean à ses côtés pour animer le nouveau groupe dont l’apostolat doit rayonner dans les autres kommandos et jusqu’en France. Jean lance alors un immense réseau spirituel qui relie la France métropolitaine à celle des barbelés, alimenté par de nombreuses lettres indirectes qui échappent à la censure allemande. Tous les quinze jours, un rapport part du kommando 624 vers les autres kommandos, près de 30 pages ! Il établit des contacts avec les requis pour le service du travail obligatoire. Tout cela, toujours caché aux yeux des Allemands.

Promesse Les épreuves néanmoins s’alourdissent. Louis Courrier, son chef scout, meurt après lui avoir donné cette consigne qui deviendra sa devise : « Jean, que ta route monte toujours plus haut, dans le chemin du service, vers le Seigneur. »
Le 3 octobre 1943, en la fête de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, il reçoit deux promesses scoutes après la messe. Mais il reçoit aussi l’appel divin. Il écrit à ses parents :

« J’ai décidé qu’après la guerre, je rentrerai au séminaire. Je remercie le Seigneur de m’avoir accordé une telle grâce et je lui demande de vous aider à accepter cette décision. »

En dépit d’une tâche vraiment surhumaine, il commence à apprendre le latin. Son programme de vie journalière est dans la prière scoute qu’il récite chaque jour avec son ami René Loubet à l’usine : « Seigneur Jésus, apprenez-nous... à travailler sans chercher le repos... »

C’est avec une hardiesse, un courage, et un dévouement sans bornes, qu’il fait évader de nombreux camarades, fabriquant de faux papiers, fournissant des vivres, des vêtements, des cartes. Il cache aussi des fugitifs.

De la prison à Dachau

Le 6 août 1944, il est conduit à la prison centrale de Cologne. Il est interrogé et roué de coups pendant plus de dix heures. Interrogé notamment sur son activité scoute interdite par les Allemands. Heureusement il a pu communier avant son départ grâce au père Hari, « le meilleur ami de ma vie », avait-il dit à ses parents. Pendant huit jours, il sera traité aussi ignoblement. Le soir, il fait prier dans toutes les cellules.

« Je sais aussi qu’il faudra souffrir, avait-il écrit dans une lettre à Rolland Gallais, mais le Christ a permis qu’on lui crache au visage, pour racheter les fautes commises. Dans les moments durs, n’avons-nous pas l’exemple des apôtres, qui se jetaient aux pieds du Divin Maître, parce qu’ils le croyaient très fort et très bon. Nous ferons de même et en voyant ses plaies, nous ne pourrons que redoubler d’énergie, et avoir honte de notre lâcheté »

Goulag Il est finalement évacué. C’est la débâcle allemande. Pas d’eau durant deux jours, jeûne complet pendant quatre jours et quatre nuits jusqu’à Buchenwald. La dysenterie se déclare. Jean se dévoue auprès de ses camarades, allégeant leurs souffrances. Puis c’est le convoi de la mort jusqu’à Dachau : 1 200 grammes de pain et quelques pommes de terre du 7 au 28 avril. Tout prisonnier qui ne peut suivre est assassiné : 150 cervelles sautent ! Jean est épuisé. La toux le déchire. Ses pieds et sa main droite sont quasiment gelés.

Le 29 avril, le camp est enfin libéré. Mais Jean refuse d’être évacué avant les autres, car son état est tel qu’on veut l’emmener tout de suite : « Non, dit-il, il y en a ici qui sont plus malades que moi. Je ne sortirai que lorsque le dernier homme aura été évacué ». A l’hôpital d’Emmendingen, dans la Forêt Noire, ses forces l’abandonnent. Seule l’Eucharistie le nourrit. Il fait dicter pour ses parents cette lettre :

« Ce que je vous demande de toutes mes forces, c’est de ne pas vous alarmer à mon sujet. Vous savez bien que ce que le Bon Dieu fait, il le fait bien... Mais il faut garder confiance et beaucoup prier, surtout faire prier les petits, car Dieu écoute toujours les prières des petits enfants »

Ses parents arrivent. Spectacle dramatique. Le 16 juin 1945, il meurt calme et tranquille. Comme pour Joël Anglès d’Auriac, de Toulon (voir livre 100 Scouts morts pour la France p.17-19), sa cause en béatification a été introduite à Rome.

Burey en Vaux (55140)

Barrières métalliques A 5 km au sud de Vaucouleurs

Remarquez les deux bannières métalliques sur le porche d’entrée de l’ancien patronage « La Grande Jeanne »

L’une est frappée de la croix de Lorraine,

l’autre de la croix scoute...

Rupt aux Nonains (55170)

Calvaire A 20 Km au SE de Bar-Le-Duc

Calvairequi surplombe le village de 70 mètres
et offre une vue panoramique sur la vallée de la Saulx.

Cette croix fut érigée en 1937
à l’initiative de 3 scouts de France
et grâce à la générosité des habitants.
Son histoire est racontée dans le n°52 de Kim 1992 p.7 (disponible à Riaumont).

Euville (55200)

Plaque Au 42 rue Jeanne d’Arc, face à la mairie, insigne scout gravé en 1957 sur la façade du foyer rural.

Plaque à la mémoire de l’abbé Hablot dans l’église

Dès son arrivée à la paroisse, le Père Hablot recrute les premiers scouts (16 août 1951), base de la troupe 1e Euville « Notre-Dame de Jévaux » qui sera affiliée et recevra son étendard lors d’une belle cérémonie devant la mairie, le dimanche 24 avril 1955.

Le premier CT sera Yvan Laclide, suivi par Michel Metzelard, Jean-Pierre Bégin, André Bertrand, René Maillard et Daniel Haué. La plus grande partie de la jeunesse du village vivra à l’heure scoute pendant près de 20 ans. La troupe donnera à l’Église un prêtre : le Père André Vannière, curé de Stenay.

Foyer rural L’abbé Hablot cherche un local pour abriter les réunions des scouts et louveteaux.
Devant la mairie, une vieille maison appartenant à Gaston Deville est en vente.
Il l’acquiert et, au printemps 1957, lance la reconstruction complète de la façade telle qu’on la voit aujourd’hui et ornée d’une croix scoute due aux talents de Robert Hanet et de Marcel Commerçon (décédé en 1992).

C’est aussi à l’abbé Hablot que l’on doit la fondation, en 1964, d’un autre local pour ses scouts, le « Ranch Armstrong », disparu aujourd’hui. A cette époque on dénombre bien des initiatives dans la commune d’Euville pour ses jeunes.

(Bulletin paroissial « Antenne » d’avril 2002)

Renseignements aimablement fournis par MM. Charles Deville, René Maillard, Michel Metzelard père et Alain Payeur.

Sampigny (55300)


près de Saint-Mihiel

Dans l’église

Statue scoute Statue scoute, œuvre de l’abbé Marcel Monflier (cf. rue à Bar le Duc).

Dans l’église paroissiale de Sampigny se trouve une émouvante statue de Saint Nicolas avec les trois enfants… vêtus en scouts ! Cette œuvre insigne résume le passage de l’abbé Monflier dans ce village dont il fut le curé jusqu’en 1941.

Issu d’une famille athée, Marcel Monflier reçoit l’appel du sacerdoce à l’occasion d’une grave blessure au visage subie dans les tranchées en 1918. Malgré l’opposition de sa famille, il rentre au séminaire et est ordonné prêtre. Nommé curé de Sampigny, il y implante le scoutisme juste avant la Seconde Guerre (vers 1938-1939 semble-t-il).

Parallèlement, ce pasteur éclairé prend l’initiative de remplacer les vieilles statues de son église par de nouvelles, taillées en pierre, et affichant un style qui tranchait avec la mode « Saint-Sulpice » qui prévalait encore.

Cette statue du saint patron de la Lorraine avec les trois enfants lui donne l’idée d’immortaliser le scoutisme naissant du village : le visage de saint Nicolas portera donc ses propres traits, les enfants ceux de trois de ses scouts, à savoir Gilbert Dumanoir (aujourd’hui décédé), Marc Poissennot et Roland Moriot. Cette statue originale a du être réalisée vers l’année 1939.

Rue abbé Jules LAURENT

Fils du colonel Laurent -commandant le 10e régiment de chasseurs en garnison au quartier Harville à Sampigny (Meuse) en 1914 il passa sa jeunesse dans ce village.
Aumônier de la 1re Stenay, s’engagé dans la Résistance, il fut fusillé le 30 août 1944 à Vaux devant Damloup près du tunnel de Tavannes.
Sa tombe au cimetière de Glorieux à Verdun porte une grande croix scoute.

Luzy Saint-Martin (55310)


Au bord de la route, à 500 m. au nord de ce petit village,
JPEG - 44 ko chapelle Notre-Dame des Malades (datant de 1859)
portant sur son mur sud une plaque avec une croix scoute
et une « Prière à Notre-Dame de la Route » (il s’agit d’une version de la chanson bien connue des scouts « Illumine la route »).

Depuis 1994 cette chapelle acquise par la commune est désormais placée aussi sous le vocable de Notre Dame de la Route,
comme l’explique l’inscription en bas de la plaque. JPEG - 321.3 ko
En ce 8 décembre 1994, fête de l’Immaculée Conception et 135e
anniversaire de la consécration de cette chapelle Notre Dame
des Malades, il a été con... à la commune
de LUZY, d’en étendre la dédicace à Notre Dame de la Route Mère et
Protectrice des pèlerins, des … et des…
…ainsi que de tous ceux qui per…
Bernard CHOTIN…

Vaux devant Damloup (55400)


JPEG - 389 ko JPEG - 119 ko Sur les champs de bataille de Verdun, à la sortie nord du célèbre tunnel de Tavannes, à 150 m de la D 913a

monument aux fusillés du 31 août 1944,
parmi lesquels 2 prêtres.

L’un des deux est l’abbé Jules LAURENT, aumônier SdF
voir ci-dessus à Verdun.

Stenay (55700)


Place abbé Jules LAURENT
Vicaire à Stenay et aumônier de la troupe scoute. Mort pour la France le 30 aôut 1944.
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Thierville (55840)


JPEG - 40.7 ko Dans le quartier du 1er régiment de chasseurs (1er RCh),
monument aux morts du 2e régiment de chasseurs d’Afrique (2e RCA),
portant les noms de plus de 100 tués dont les scouts suivants :

  • Carrelet de LOISY Jean, scout de France à Dijon, mort pour la France le 23 novembre 1944.
  • CHEVALLIER Jacques, scout à la St Do d’Alger, mort pour la France le 27 novembre 1944.
  • DEMARLE Jean, patrouille du tigre en 1938 à Ham (gpe Ch. de Foucauld) dans la Somme, mort pour la France à 20 ans,
    le 10 février 1946 (accident en manipulation d’arme par un de ses camarades de chambrée).
  • SALVO Jean scout à la St Do d’Alger, mort pour la France à 19 ans, le 30 janvier 1945.

icones_peda N’hésitez pas à nous signaler vos découvertes !

Le jeu de piste continue...